La thèse du suicide d’Andreas Lubitz (copilote de l’A320 crashé mardi dans les Alpes) a été fortement appuyée hier par le procureur de la République de Marseille, au cours d’une conférence de presse. Ce matin, le parquet de Düsseldorf (Allemagne) a fait savoir que Lubitz cachait son arrêt maladie « le jour des faits ». L’information, rapportée par les agences de presse étrangères, précise Lubitz passait souvent par des états dépressifs extrêmes, sans en parler à ses employeurs. Officiellement, ce n’est le premier cas de suicide d’un pilote ayant entraîné les passagers dans sa mort. En 1994, un avion de Royal Air Maroc se serait écrasé dans les mêmes conditions, sans qu’il ait pour autant de traces d’impact au sol. Ce qui aurait laissé croire à une explosion en plein vol, selon une source « sûre » relayée par la presse nationale. Sauf qu’à l’époque, les résultats du rapport de l’enquête diligentée par le ministère du Transport avaient conclu à un comportement « imprévisible » du commandant de bord, en mettant directement en cause l’état psychologique de ce dernier qui l’aurait poussé au suicide. Cette version des faits a toujours été contestée par l’Association marocaine des pilotes de ligne, d’autant plus que le rapport de la commission d’enquête n’a jamais été publié.
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