Jusqu’au 4 septembre, le musée d’art moderne et contemporain de Rabat accueille une rétrospective du peintre et sculpteur Alberto Giacometti, grand nom du surréalisme.
Rare et inédit. Voici les premiers mots qui nous viennent à l’esprit pour évoquer l’exposition rétrospective du peintre et sculpteur suisse Alberto Giacometti (1901-1966) –une première sur le continent africain-, présentée au musée d’art moderne et contemporain de Rabat et organisée en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti. Au total, 46 sculptures, 19 peintures, 30 dessins et des objets d’art décoratif divisés en trois sections retraçant la vie et le travail de l’artiste, dans une salle de 755 m². Parmi les œuvres iconiques, « La boule suspendue », « La Cage » ou encore « L’Homme qui marche », mais aussi ses travaux « africains » ; des figurines, des sarcophages égyptiens ou encore des masques d’Afrique noire. Au-delà de sa dimension universelle, le travail de Giacometti est en fait une quête obsessionnelle et inassouvie qui tente de comprendre les tréfonds de l’humanité et de délimiter les contours du visage de l’homme, et ce que l’on peut y apercevoir. Une belle suite logique après l’exposition « César, une histoire méditerranéenne », qui rendait hommage au sculpteur César Baldaccini.