Réchauffement climatique oblige, les cigognes blanches migrent moins loin. Selon une étude allemande, cette espèce emprunte deux routes pour se rendre en Afrique, le couloir est et le couloir ouest. Celles qui empruntent le premier couloir vont jusqu’en Afrique du Sud. Les deux-tiers de celles qui optent pour le second couloir, censé conduire au Sahel, s’arrêtent en Espagne et au Maroc. Sur place, grâce ou à cause des décharges à ciel ouvert, les cigognes blanches peuvent se nourrir sans efforts (mais très mal) et deviennent donc sédentaires. A termes, leurs progénitures risquent de développer des maladies et ne plus pouvoir migrer.
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