De nos jours, les Marocains voient avec méfiance les migrants venus du continent. Pourtant les relations avec les populations noires ont toujours enrichi l’histoire du Maroc
La représentation de l’homme noir dans l’art occidental est une construction idéologique habilement élaborée qui ne fait aucune différence entre les Africains. Blancs, basanés, «maures» et «barbaresques», indifféremment, y ont souvent un teint sombre. Le teint des populations maghrébines reste difficile à définir à partir des témoignages anciens. Pour l’auteur oriental du Xème siècle, Al Istakhri, «les noirs sont très nombreux dans la région saharienne» et «le teint de la population [des pays du Maghreb] fonce au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la Méditerranée en allant vers l’Équateur». Le géographe Al Idrissi explique le teint foncé par l’excès de la chaleur et la violence des rayons du soleil. Cette théorie se retrouve chez la majorité des auteurs arabes, dénonçant ainsi la légende selon laquelle la peau sombre serait la conséquence de la malédiction lancée par Noé contre son fils Ham (Cham), ancêtre légendaire des Africains. Au XIVème siècle, sa tombe, était l’objet d’un culte dans la cité de Safi, selon Yahya Ibn Khaldoun. D’autres auteurs affirment que Kouch, fils de Ham, est enterré à Asilah. Certains récits évoquent un empire ou un royaume noir habachi (Abyssinie), contemporain de celui des Pharaons, et soulignent la parenté des Berbères et des «Soudanais» (terme générique utilisé pour les Africains noirs). Dans la réalité historique, la présence de personnes noires au Maroc remonte à une époque impossible à dater. En tout cas, une forte minorité noire berbérophone, de statut libre, est signalée sur tout le territoire, y compris dans les montagnes du Haut et du Moyen-Atlas. Au VIIIème siècle, le premier prince et fondateur de Sijilmasa, Issa Ibn Yazid Al Aswad, est ainsi qualifié de «soudanais».
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Par Halima Ferhat
Le Maroc est un pays africain. Les premiers habitants sont donc des noirs. Tous les autres, berbères et autres, y sont arrivés par vagues successives plus tard pour devenir des habitants « blancs ». Le cas est le même dans toute l’Afrique dite du nord ou « blanche ».
Ca devait remonter à des millions d’années en ce cas car les noirs n’ont créé en Afrique du Nord aucune civilisation. Ce sont les Blancs qui ont créé la civilisation numide ( Algérie), pas les noirs. On peut voir les statues des rois numides et leurs portraits sur des pièces de monnaie, des personnages au travail agricole ou à la chasse sur les mosaïques conservées dans les musées, ce sont des Blancs. Saint Augustin n’est pas décrit par les Romains comme noir, ni les rois Jughurta ni Juba 1 et 2 ni Hannibal, ni aucun Berbère numide ou carthaginois de l’Antiquité. Si Septime Sévère empereur romain d’origine berbère avait été noir, ça se saurait.
De toutes façons le métissage entre Berbères et noirs ne s’est produit qu’au Maroc, l’Algérie n’est pas concernée car elle n’a pas pratiqué l’esclavage des Noirs contrairement au Maroc féodal des sultans. Au sud, les Touaregs ont pratiqué l’esclavage mais eux ils ne font partie de l’Algérie que depuis la colonisation française. Au nord, l’esclavage des noirs a été orchestré par les Ottomans, les esclaves noirs n’ont jamais fait partie du paysage des tribus algériennes.
Les sultans du maroc ont plutot recrute des soldats de l’afrique noir comme moulay ismail et ca n’a rien a voir avec l’esclavage.
Et ces soldats avaient des positions sociales privilegies.
Comme tu dis le maroc etait un empire tres large et avait besoin d’une puissante armee.