Le droit islamique regorge d’outils pour protéger la faune et la flore. En particulier le Habous, qui pourrait faire office d’instrument de protection de la biodiversité. Très utilisé par le passé au Maroc, il est tombé dans l’oubli. Et s’il était réactivé ?
À l’heure où le monde entier réfléchit à des solutions d’avenir pour protéger la planète, certains ont décidé de se replonger dans un texte sacré millénaire, où le respect de l’environnement est un principe fondamental. Il s’agit du Coran. « Le Livre sacré propose souvent l’espace vert adjoint à l’eau pure comme parabole du lieu idéal. Il suffit de vérifier ces affirmations. Verset par verset, il appelle à prendre conscience que tout l’écosystème est lié. La protection de la nature dans toutes ses dimensions dépend des valeurs morales et éthiques que l’on porte. Le Coran lie l’homme et la nature. L´état de l´un rejaillit sur l´autre. La culture musulmane encourage le développement des espaces verts et l’amour de la patrie repose aussi sur l’attachement à la terre. Les espaces verts contribuent à la formation de microclimats sains, à l’amélioration des rendements du travail, à la réduction des pollutions et des maladies, au raffermissement des liens sociaux et au renforcement des espaces de convivialité. En somme, ils constituent des points d’ancrage de la qualité de la vie. D’où le célèbre hadith qui stipule que «même un instant avant la fin du monde il faut planter un arbre», écrit Mustapha Cherif, philosophe et islamologue algérien.
Par Nina Kozlowski
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