Meir Macnin incarna à la perfection ce statut si particulier du juif du sultan, dans ce Maroc tourmenté des 18ème et 19ème siècles. Décryptage.
Avec son étude sur Essaouira, Daniel Schroeter a commencé par réaliser une des meilleures recherches sur l’évolution de la société urbaine marocaine au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, à la lumière des transformations résultant de la pénétration européenne qui a pris des formes multiples : économique, diplomatique et militaire. Pour approcher son objet à la lumière des sources marocaines, et notamment les archives du Makhzen, Schroeter apprit l’arabe. Il collabora aussi de manière ponctuelle avec l’équipe multidisciplinaire animée par Paul Pascon, dont l’intérêt s’était déplacé du Haouz de Marrakech à l’histoire sociale de la zaouïa d’Illigh dans le Souss, et donc dans une région voisine d’Essaouira. Le premier ouvrage de Schroeter parut en 1988 aux Etats-Unis. Neuf ans plus tard, parut une traduction arabe due à Khalid Bensrhir, historien marocain spécialiste des relations maroco-britanniques au 19e siècle.
Par Abdelahad Sebti
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