Minutieux, méthodique et inlassable, Paul Pascon est considéré comme le père de la sociologie marocaine. Il s’est appliqué, dès son plus jeune âge, à étudier, observer, décrire, critiquer les clivages de sa société marocaine qu’il a cherché à transformer en profondeur.
La vie, l’itinéraire, les travaux de Paul Pascon suscitent actuellement un intérêt accru à la mesure d’un renouveau de la sociologie au Maroc mais aussi bien au-delà, semble-t-il. Car ce n’est pas tant le scientifique, aujourd’hui considéré comme le fondateur ou, du moins, comme une des principales figures de la sociologie marocaine post indépendance, dont on venait honorer la mémoire le 28 mars 2013 à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et où se pressaient nombreux, ses élèves, ses collègues et ses amis, c’était l’intellectuel dont la trace est restée féconde, le militant engagé qui mettait la recherche au service d’une connaissance destinée au changement social et politique…
Par Zakya Daoud
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