Contrairement à ce qu’on peut lire dans certains écrits coloniaux, les Marocains ne vivaient pas dans une anarchie institutionnelle. La preuve par la touiza, une pratique ancestrale, érigée au rang d’institution.
Des témoignages irréfutables prouvent que les Marocains ont développé au fil du temps une série d’institutions pour la gestion de leur vie commune. En dehors des lectures et des interprétations qu’on peut donner à ces institutions, tous les avis s’accordent sur leur originalité et leur efficacité dans le maintien et la sauvegarde d’un ordre social basé sur le respect des traditions et des coutumes.
Parmi ces institutions, on peut citer, à titre d’exemple, celles qui touchent au domaine de l’entraide mutuelle et de la solidarité des groupes. Cela dit, nous constatons qu’à l’instar de beaucoup de pays du bassin méditerranéen, le Maroc a vécu, durant des siècles, dans un cadre social généralement caractérisé par la solidarité et l’entraide mutuelle entre ses différentes populations, dans les campagnes comme dans les villes.
Par Mohamed Haouach
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