Récemment, une ONG marocaine a interpellé les Nations-Unies sur la question des déportations massives des Marocains d’Algérie, en 1975. Il s’agit de la fameuse «Marche Noire», tout droit sortie de l’esprit de Houari Boumediene, pour répliquer à la marche verte de hassan ii, une décision qui a brisé la vie de milliers de Marocains et d’Algériens.
Marche Noire contre Marche Verte, ou Houari Boumediene versus Hassan II. Coup de folie contre coup de génie. Il ne s’agit pas de la bande-annonce d’un blockbuster américain, mais d’un chapitre tragique de l’histoire entre l’Algérie et le Maroc, qui n’a pas encore –ou si peu- livré ses vérités. En 1975, alors que Hassan II mobilise le peuple marocain pour récupérer le Sahara -nouvelle cause nationale-, Houari Boumediene, le président algérien, hostile à l’idée d’un Sahara marocain, réplique avec l’expulsion de 45.000 familles marocaines, renvoyées à la frontière entre les deux pays. Un crime, un drame humain, récemment porté devant les Nations Unies à Genève par l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH) et l’Association de défense des Marocains expulsés d’Algérie (Adema), afin qu’une enquête soit ouverte et que lumière et justice soient faites sur ce tragique épisode.
Par Nina Kozlowski
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