Le 4 février, les deux fils de Belkacem Ouazzane ont reçu le rapport d’investigation sur la disparition forcée de leur père. Cinq jours après, l’Association de Parents et Amis disparus au Maroc (APADM) revendique une contre-expertise des résultats de ce rapport. Dans son communiqué diffusé hier, l’APADM dit s’associer « à la famille Ouzzane pour qu’elle puisse exercer son droit de recourir à une contre-expertise afin de se rassurer et prendre confiance ». L’association fustige la longueur de la procédure d’identification par ADN des restes de la dépouille dans le cas précis de Belkacem Ouazzane. Les prélèvements pour analyse remontent effectivement au 27 mai 2006. L’APDM rappelle donc qu’il a fallu attendre « presque neuf ans » pour l’annonce des premiers résultats. Plus globalement, elle pointe du doigt le fait que « le recours à l’analyse ADN n’a pas été généralisé » afin de statuer sur les différents autres cas de disparition forcée. Pour rappel, celle de Belkacem Ouazzane remonte à 1973, après son arrestation dans le cadre du soulèvement armé au Moyen-Atlas.
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