La reconnaissance et le dédommagement partiel ne suffisent pas. La plaie des années de plomb ne peut être cicatrisée par l’oubli. Afin de faire vivre sa mémoire et de la transmettre aux générations futures, une caravane cinématographique vient de sillonner différentes villes du Sud du Maroc. Au programme : Mémoire en détention de Jilali Ferhati, La chambre noire de Hassan Benjelloun, Tayf Nizar de Kamal Kamal, Jawhara, fille de prison de Sâad Chraïbi, Mona Saber de Khalid Benchegra et Ali, Rabiaâ et les autres de Ahmed Boulane. Autant d’œuvres qui contribuent à la « sensibilisation de la mémoire des années de plomb », nous confie Mohammed Mustapha Laârissa, président de la Commission régionale des droits de l’homme de Marrakech, organisateur de la caravane. Les projections ont été suivies d’un débat suivi « avec intérêt par le public », selon M. Laârissa qui parle de « petits pas » pour comprendre le chemin de la démocratie. La caravane a marqué son terminus avec une ultime étape à Marrakech le 1er février.
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