Au cours des prochaines semaines, le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) devrait présenter à Mohammed VI un rapport final sur les cas de graves violations des droits humains ayant eu lieu au cours des « années de plomb ». Or, selon les associations des familles victimes, ce document tant attendu pourrait annoncer la fin des enquêtes et appeler à tourner la page de cette sombre période de l’histoire du Maroc. Ces dernières se sont d’ailleurs réunies à Rabat lors d’une conférence intitulée « Pas de réconciliation sans une solution au dossier des disparitions forcées », et ont vivement critiqué le probable retrait du CNDH dans ce dossier.
Pour rappel, au début des années 1990, le Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), mis en place par Hassan II, avait dénombré 742 cas de disparitions forcées. L’Instance Equité et Réconciliation (IER) avait réussi à déterminer le sort de nombreux disparus, exceptés 66 cas, encore non résolus à ce jour, dont ceux de Mehdi Ben Barka et Houcine Manouzi.
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