Une récente enquête de la BBC Arabic et d’Arab Barometer, un réseau de recherche basé à l’Université de Princeton, indique que de plus en plus de Marocains «se détachent de la religion». Un résultat surprenant puisque radicalement différent des sondages d’il y a quelques années…
Depuis quelques temps, tout va très vite dans le monde arabe. En mai 2015, nous publiions les résultats d’une enquête sur la religiosité dans le monde. Le Maroc s’y était distingué en se positionnant à la 4ème position des pays les plus croyants de la planète. 93% des Marocains interrogés s’estimaient «religieux». La récente enquête menée par le BBC vient quelque peu bousculer cette donne. Cette fois, l’étude s’est concentrée sur les pays de la région MENA en élargissant l’éventail des questions. Les résultats sur le degré de religiosité sont pour le moins surprenants. Au Maroc, l’enquête fait état d’une hausse de personnes se déclarant moins religieuses. Ainsi, entre 2013 et 2018, le pourcentage de Marocains qui se «détachent de la religion» serait passé de 4% à près de 12%. Une tendance qui se dessine surtout chez les jeunes de moins de 30 ans, dont 18% s’estiment «non religieux». Au Maghreb, les jeunes Tunisiens sont ceux qui croient le moins avec 30% qui ne s’y reconnaissent pas. Concernant la question de l’homosexualité, 21% des Marocains déclarent l’accepter. Désormais, ne reste plus qu’à analyser ces chiffres pour en tirer une lecture académique.
Je ne suis pas convaincue par ce sondage.
Avant les jeunes femmes passaient beaucoup de temps dans des après midi où l’on s’amusaient, dansaient, etc alors qu’actuellement elles se réunissent pour apprendre le Coran, écouter des extraits du hadith etc.
Avant les gens passaient les soirées ramadanesques en jouant aux cartes, sortant ou visitant des proches.
Actuellement beaucoup de personnes, y compris les jeunes vont à la mosquée pour y faire les prières surérogatoires.
C’est vrai que ce qui est dommage c’est que les jeunes n’apprennent plus le Coran dès leur jeune âge mais heureusement que la pratique du jeune reste ancrée dans l’esprit de la majorité des musulmans, y compris les jeunes et ce, dès l’âge de la puberté.