La ville ocre est une nouvelle fois au centre de l’attention. Elle accueille en ce moment la 7ème édition de la Conférence internationale “Atlantic Dialogues” (du 13 au 15 décembre), organisée par le think tank “Policy Center for the New South” (PCNS). Cette année, la rencontre qui connait la participation de 350 conférenciers venus de 90 pays, s’articule autour du thème “Dynamiques atlantiques : surmonter les points de rupture”. Une nouvelle fois, l’actualité fournie autour du bassin atlantique offre aux participants l’occasion de dresser un bilan et surtout de confronter leurs points de vue. Elections, mondialisation et montée du populisme sont au menu des activités dont la qualité est rehaussée par la présence d’éminentes personnalités ; Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’Etat américaine ou encore Pedro Pires, ancien Président du Cap Vert. L’américaine n’a pas manqué, à cette occasion, d’égratigner la politique menée par l’administration Trump lors d’un panel qui s’est tenu ce vendredi : « Comment un pays tel que les Etats-Unis peut se replier et libérer cet espace à l’échelle internationale qui va être certainement comblé par d’autres nations ? L’Amérique est amenée à jouer un rôle dans ce sens et ne pas se positionner en simple gendarme du monde. Un équilibre doit être trouvé entre la position de retrait négatif et celle du gendarme ». Ces interrogations autour du rôle des Etats-Unis ont été largement évoquées lors des activités menées pendant la Conférence. Il a également été question des enjeux stratégiques majeurs de la région atlantique ainsi que des tendances démographiques contrastées entre le Nord et le Sud.
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