Il est celui qui avait préparé le chemin à Hubert Lyautey. Mais la parenthèse marocaine du général Albert d’Amade a rapidement été éclipsée. Pourtant, en plus d’avoir initié la pacification, et mené un de ses plus sanglants épisodes, il avait impressioné Marocains et Français.
Toute une région de la Chaouïa matée, des chefs de tribus présentant leur soumission et une opération de pacification réussie. Le tout, en moins d’un an. Derrière ces succès retentissants, un seul homme, le général Albert d’Amade. Aux côtés d’Eugène Regnault, connu pour sa rédaction du Traité de Fès, ou encore du maréchal Hubert Lyautey, premier résident général au Maroc, le nom de d’Amade est rapidement éclipsé, probablement en raison de son départ précipité. Né à Toulouse, lauréat de l’école militaire Saint-Cyr, d’Amade commence ses services auprès de son père, directeur de l’Intendance d’Alger. Il passera par la suite à Constantine, avant d’arriver en Tunisie en tant que lieutenant. Quelque temps après, on le retrouve en tant qu’attaché militaire à la légation de France en Chine où il se démarque par son incroyable activité. Destination suivante : l’état-major britannique en Afrique australe pour suivre les opérations en Afrique du Sud.
Par Soufiane Sbiti
Lire la suite de l’article dans Zamane N°108 (Novembre 2019)