Hamadi Hamidouch, qui a grandi avec et dans le football national, nous raconte l’épopée des Lions de l’Atlas et du Mondial, depuis 1970 à nos jours. Avec la classe du grand buteur qu’il était.
Vous avez joué pour l’équipe nationale, et vous l’avez entraînée. Quel est le premier mot, la première phrase ou l’idée qui vous vient à l’esprit à l’évocation de la Coupe du Monde ?
La Coupe du Monde est une consécration, la plus belle dans une carrière de footballeur. Elle compte plus que les titres gagnés, plus que toutes les récompenses, collectives ou individuelles, qui jalonnent un palmarès (championnats, coupes, titres de meilleur buteur ou joueur). C’est un évènement historique, qui reste gravé dans la mémoire d’un sportif. Parce que c’est un honneur de représenter son pays parmi les meilleures sélections du monde.
En 1970, une blessure vous a empêché de jouer le Mondial du Mexique. Quel souvenir en gardez-vous ?
J’en garde un souvenir très triste. Je pense à tous les joueurs qui ont raté une Coupe du Monde à cause d’une blessure ou un évincement de dernière minute. C’est cruel. Quand je pense que cette équipe de 1970, qui était déjà très bonne, n’avait pas un avant-centre type parmi ses attaquants (Ghandi, Houmane, Ghazouani, Bamous, Faras) et que c’était mon poste de prédilection…
Propos recuiellis par Karim Boukhari
Lire la suite de l’article dans Zamane N°91