Il aura suffi d’un documentaire. Diffusé il y a quelque temps en Israël, «The Ancestral Sin» (Le péché ancestral), de David Deri, a révélé par quelles méthodes cruelles les juifs originaires d’Afrique du Nord ont été discriminés dans le nouvel Etat hébreu des années 1950. Le tout avec des documents à l’appui, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit de témoignages et de transcriptions scellés. Face à l’émoi collectif, la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, à annoncé, début mars, son intention de rendre publiques ces archives et d’en déclassifier d’autres, celles de la police notamment. Tandis que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a fait la promesse de numériser ces archives afin qu’elles soient accessibles sur Internet. Dans un document de 1957, le ministre du Travail de l’époque, Mordechai Namir, expliquait que les maisons dédiées aux immigrés juifs des pays arabes étaient finalement données aux «immigrés blancs».
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