Maître incontesté de l’Europe au début du XIXe siècle, l’empereur français Napoléon Ier a vainement tenté de rallier le Maroc à sa cause. En effet, après avoir conquis l’Espagne, son objectif principal est de contrer l’influence des Anglais (l’ennemi de toujours) en Méditerranée.
Pour ce faire, Napoléon sait qu’il aura besoin de l’«empire des Maures», très prévenant à l’égard des Britanniques qui commercent activement et librement sur les côtes marocaines. Les campagnes victorieuses de Bonaparte en Egypte n’étant pas si loin dans les mémoires (1798), Moulay Slimane (1790-1822), alors sultan de l’empire chérifien, se méfie de la puissance grandissante de la France, avec laquelle il devenu subitement frontalier. Pour l’empereur français, amadouer le Maroc est la stratégie privilégiée.
Ainsi, Napoléon propose «généreusement» au Sultan la restitution des présides espagnols de Sebta et Melilia. Fidèle à sa politique de neutralité envers les puissances européennes, et surtout par crainte des visées expansionnistes de la France, Moulay Slimane rejette l’offre de Napoléon. C’est ainsi que le Maroc se prive d’une des rares occasions offertes par l’Histoire de reprendre son dû.
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moi je serais vous j’affréterait des bus pour les subsaharien afin de faciliter leur accès a mellilia et ceuta
انه مقال رائع جدا يبن لنا اهمية الفترة