Zaïneb Ennafzaouïa, la Kahina, Solica Essadiqa, Touria Chaoui, Malika El Fassi, Aïcha Kandicha, Fatna El Bouih sont autant de femmes qui ont marqué l’histoire de notre pays, chacune à sa mesure. La belle Zaïneb a presque régné sur l’empire almoravide, tandis que la Kahina, ou plutôt Tahya, a retardé l’invasion arabe du Maghreb. Le martyre de Solica la juive est devenu une légende au-delà de nos frontières. Touria Chaoui a été la première femme aviatrice du monde arabe. Malika El Fassi fut la seule signataire féminine du Manifeste de l’indépendance. Le mythe de Kandicha continue de peupler les rêves et cauchemars des enfants. Et Fatna El Bouih illustre encore à merveille le courage d’une femme militante. Bien sûr, ces grandes dames ne sont pas les seules. Il y a aussi celles que nous n’avons pu retenir ici : Fatema El Fihria la bâtisseuse, El Horra, épouse et mère de sultan se débattant dans les arcanes du pouvoirs, la regrettée Lalla Aïcha, ambassadrice précoce de la cause féminine… En fait, il aurait été fastidieux, voire impossible, de retracer ici le parcours de toutes nos femmes d’exception. Qu’à cela ne tienne, voici quelques-unes des grandes dames de notre Histoire !
Un vieil adage dit que l’Histoire est écrite par les vainqueurs. Cette conception repose sur un présupposé : le conflit est le moteur de l’Histoire. Les vainqueurs par les armes seraient ceux qui orientent l’écriture à la fois passée et future de l’histoire. Celle-ci serait en quelque sorte la légitimation du droit du plus fort, soumise à toutes les manipulations, créant des héros de toutes pièces et gommant la mémoire d’illustres vaincus. L’enjeu ici ne serait rien d’autre que le renforcement de la légitimité traditionnelle, sociale et religieuse du pouvoir. Une des conséquences de cette histoire écrite par les vainqueurs est la marginalisation du rôle joué par certaines minorités, qu’elles soient numériques, politiques, sociales, religieuses ou juridiques. Les Amazighs ne réclament-ils pas, à juste titre, une place à leur mesure dans les manuels scolaires ? N’est-ce pas également le cas pour nos compatriotes juifs ?
Ce combat est aussi celui des femmes marocaines. Souvent cantonnées à la sphère privée et familiale, elles ont longtemps peiné à accéder à un rôle public, le seul susceptible de leur ouvrir grand les portes de la postérité. L’intellectuelle marocaine Fatima Mernissi explique les origines de cette « réclusion » féminine : « Elle est le résultat d’une avancée majeure de l’islam. Le Prophète avait à cœur de protéger les femmes de la guerre. C’est pourquoi, avec l’avènement de l’islam, elles n’y ont plus participé. Mais, ce qui n’est en soi qu’une protection qui leur a été accordée, les a peu à peu rendues entièrement dépendantes, car exclues de revenus uniquement liés aux razzias sur lesquelles reposait le commerce de ces sociétés nomades ».
Par la rédaction
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La lahena était reine des djerawa , une tribu qui peuplait l’aurés algérien, et probablement n’a jamais foulé le sol marocain
Dans les temps de la Kahina , et avant que les frontières soient imposées par les colonialistes il n’existait même pas de dénominations Algérie , Maroc ou Tunisie
Qu’est ce que vous racontez ?? Le seul pays cree par les colonialistes est l’Algerie, bien sur que si qu’il existait le Maroc, la Dynastie Alaouite vous croyiez qu’ils sont tombes d’ou ?? Cela fait 400 ans qu’il gouvernent ce pays et avant eux 7 autres dynasties et ce depuis 789 avec Moulay Idriss Zerhoun. Avant les colonisateurs la Tunisie et l’Algerie ont appartenu a la Turquie durant 300 ans voire plus !! Le seul pays qui existaient c’etait le Maroc !!
Kahina ou Dihya etait une guerrière Zénéte une tribu située dans l’Aurès Algérien et tuée au combat à Khenchela toujours dans l’aurès algérien. Vous avez certainement dû lire l’apocryphe ouvrage de Raouf Oufkir, je me suis arrêté de le lire à la dédicace de l’auteur….