Source de crainte et de superstition, entourées de mythes et de croyances magiques, les grottes continuent d’attiser la curiosité au Maroc.
Le bassin méditerranéen est par excellence une région de troglodytes, c’est-à-dire de gens qui ont choisi les grottes et les cavernes comme lieu d’habitat. La grotte, sous le climat de cette région, offre un abri presque confortable, plus que la khaïma ou la nouala (hutte de branchages). Elle est fraîche l’été, relativement chaude l’hiver. La roche, généralement, se laisse aisément travailler et permet même le percement de nouvelles galeries, le jour où la caverne devient trop étroite pour une famille élargie. En plus, la grotte facilitait la défense, contre les hommes, comme contre les animaux. Dans le Moyen Atlas, la grotte allait également jouer un rôle très important pendant deux périodes charnières pour le Maroc : lors de la résistance à l’invasion coloniale, puis, une trentaine d’années plus tard, pendant la guerre de libération.
Par Mamoune Amrani Marrakchi
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Bonjour a toute l’équipe de Zamane,
Je suis étonné après avoir lu votre article qu’aucune mention ne soit faite sur la mythologie berbère et en particulier sur la déesse Ifri dont le nom latinisé Dea Africa donnera le nom a notre continent. Les rites associés a la déesse Ifri, déesse de la guerre et protectrices des marchands avaient lieu dans les grottes.
On reconnaît par ailleurs Ifri comme source ethymologique pour Ifrane, la ville marocaine , qui en berbère signifie grottes au pluriel ou pour Ifrenides qui selon Ibn Khaldoun dirigeaient le Maghreb central avant l’arrivée des arabes et qui revendiquaient une descendance directe de la déesse Ifri.
Othmane Kejji