«Les frontières peuvent s’ouvrir, mais il faut des excuses». C’est ainsi que Abdelmajid Tebboune, candidat à la présidentielle du 12 décembre en Algérie et ancien (bref) Premier ministre de son pays, a relancé l’éternel feuilleton des frontières algéro-marocaines. On l’aura compris, M. Tebboune joue sur les mots. Pas franchement connu pour vouloir un réchauffement entre les deux pays rivaux, l’homme souffle le chaud et le froid. Si, dans sa déclaration, il reconnait que «le peuple marocain aime le peuple algérien» et rappelle à cette occasion « la joie du peuple marocain lorsque l’Algérie a remporté la Coupe d’Afrique des Nations », il n’en demeure pas moins qu’il tient Rabat pour responsable de la fermeture des frontières. Tebboune précise que ce contentieux frontalier n’est pas causé par l’affaire du Sahara. L’ancien Premier ministre fait ici référence aux attentats de l’Atlas Asni qui avaient secoués Marrakech en 1994, et où les autorités marocaines avaient pointé le voisin de l’Est du doigt.
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