Une empreinte gravée sur les bijoux du Maroc depuis près de 80 ans, Un savoir-faire qui s’est imposé comme une référence en matière de joaillerie de luxe.
« Pour être un bon tailleur, il faut un don. On l’a, ou on ne l’a pas ». Ces propos sont signés Henri Mounier, joaillier depuis 1950 à Casablanca, ville dans laquelle son père Hugues a décidé de s’établir en 1930. Quittant une France en pleine crise financière de 1929, c’est à Tanger que Hugues Mounier envisage de s’installer, avant d’être séduit par le dynamisme de Casablanca. Avec une poignée d’ouvriers tailleurs de pierres précieuses dans ses bagages, le père Mounier ouvre son premier atelier rue du prince Moulay Abdallah (où une partie de l’entreprise demeure jusqu’en 1990). A l’époque du protectorat, les bijoux venant de l’autre rive de la méditerranée, très prisés des européens installés au Maroc, sont rares.
Mais le Maroc n’est pas qu’un point de vente pour bourgeois français en manque de parures occidentales. Le royaume possède une culture du bijou plusieurs fois centenaire, d’influence berbère, arabo-andalouse et juive. La maison Mounier s’en rend bien compte et commence sa collaboration avec des artisans locaux. L’essentiel des commandes est d’abord destiné aux résidents européens, mais avec le temps, de riches Marocains font appel aux services de l’entreprise pour la confection de bijoux de mariage. Avec le temps, la maison Mounier perfectionne son savoir-faire en matière de bijou marocain. Un acquis qui se révèlera précieux quelques années plus tard.
Par Sami Lakmahri
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