Quelques mois avant le putsch de Skhirat, en 1971, un retentissant procès enflamme les cercles politiques au Maroc. De grandes figures de l’opposition comme Fqih Basri, Abdelfettah Sebata, Bouras El Figuigui ou encore Houcine El Manouzi y sont condamnés à la peine capitale. Ce procès emblématique des années de plomb refait aujourd’hui surface avec la publication d’un livre, « Le Grand Procès de Marrakech », fruit de la réflexion de politiques et de militants des droits de l’Homme. Il est l’initiative de l’institution Abdellah Guennoun pour la Culture et la Recherche scientifique ainsi que le forum des avocats marocains. A l’occasion d’un colloque tenu récemment pour débattre de l’ouvrage, Tayeb Lazrak, directeur du forum des avocats de Rabat, tire les conclusions du célèbre procès : «Il apparait à travers cette condamnation que la justice était totalement dépendante du régime. 193 prévenus ont été poursuivis alors qu’ils n’ont commis aucun crime, si ce n’est avoir milité pour un Maroc plus libre…»
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