La conférence mondiale d’Abu Dhabi, qui a soulevé, les 2 et 3 décembre, la question de la protection du patrimoine menacé en zones de guerre, est conjointement organisée par la France et les Emirats Arabes Unis. A ce titre, une délégation de journalistes était invitée à Paris pour faire le point. Zamane vous en livre le compte rendu.
C’est la première fois de l’histoire qu’un fait culturel fait l’objet d’une conférence mondiale en présence de chefs d’Etats. La rencontre d’Abu Dhabi répond ainsi à une problématique devenue insupportable depuis l’entrée en ligne spectaculaire de l’idéologie religieuse radicale dans les pays en guerre. Une escalade commencée sous l’ère des talibans afghans, avec comme point d’orgue la destruction des statues de Bamiyan, représentant Bouddha et âgées de 18 siècles. Plus près de chez nous, le saccage des mausolées de Tombouctou en juillet 2012, orchestré par AQMI, a remis au centre du débat les défaillances dans la protection du patrimoine historique. Dans ce sillage, de nombreux manuscrits conservés dans la ville malienne ont été pillés et mis dans le circuit du trafic illicite.
Par Sami Lakmahri, envoyé spécial à paris
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