L’ancien chef du gouvernement entre à nouveau dans l’arène politique. Samedi dernier, Abdelilah Benkirane s’est adressé aux siens lors de la session extraordinaire du Conseil national du Parti de la Justice et du Développement en vue de préparer le 8ème congrès des lampistes. A cette occasion, il a rappelé les difficultés de s’intégrer à l’échiquier politique au début des années 1990 sous le règne de Hassan II. Ainsi, Benkirane révèle les coulisses de la non-participation de sa formation d’alors, le Mouvement islamique de la réforme et du renouveau, aux élections législatives de 1993. Redoutant un scénario similaire à l’Algérie, plongée dans une guerre civile après l’annulation de la victoire du FIS (Front Islamique du Salut), le roi a dissuadé les islamistes marocains de se présenter. D’après Benkirane, le souverain a dépêché son conseiller Ahmed Bensouda pour transmettre cette directive. Une marque de respect selon le secrétaire général du PJD : « Bensouda m’a dit que le roi me respectait car sinon il aurait envoyé quelqu’un d’autre pour me parler ». L’ancien chef du gouvernement poursuit en révélant la suite des évènements : « Nous avons tenu une session pour débattre de la volonté du roi. Au début, je penchais pour réaliser ce que nous avions en tête. Mais au final, nous avons décidé de ne pas participer. Nous sommes allés ensuite expliquer notre position au docteur Al Khatib ».
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