Dans un courrier adressé à la Délégation des affaires indigènes du Haut commissariat d’Espagne en 1934, un citoyen ibérique dénonce les pratiques corrompues qui gangrènent l’administration du maroc déjà à l’époque.
En fouinant méthodiquement et patiemment dans les archives personnelles de l’érudit des questions marocaines, le militaire africaniste espagnol Tomas Garcia Figueras, gardées à la Bibliothèque nationale de Madrid (BNM), on est toujours sûr de trouver une perle, un document rare qui a trait à notre histoire. Pas seulement la grande Histoire dont Garcia Figueras a été l’un des témoins privilégiés, mais également la petite, celle qui touchait la vie quotidienne des Marocains. Dans un vieux carton des fonds de l’ancienne « Seccion Africa » (Section Afrique) de la BNM, il y a un bien bizarre dossier : le n°17. A l’intérieur de cette chemise dont la couleur a été déteinte par le temps, on trouve un document à première vue totalement anodin. Il s’agit de l’original d’une lettre manuscrite en arabe envoyée par un certain Loara à la Délégation des affaires indigènes (DAI) du Haut commissariat d’Espagne au Maroc.
Par Adnan Sebti
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