Le mois d’octobre 1956, la ville de Meknès bascule dans l’horreur. Des dizaines de Français sont massacrés par des émeutiers marocains. Une triste date que la ville impériale gardera en mémoire à jamais.
Une des constantes des relations entre le Maroc et la France qui explique les bonnes relations entre les deux pays découle du fait que l’indépendance du Maroc a été menée, contrairement à l’Algérie voisine, dans de bonnes conditions. Mais, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu quelques soubresauts sanglants qui ont failli faire dérailler le bon train du retrait ordonné de la France du Maroc.
L’un de ces soubresauts est survenu à Meknès le 23 octobre 1956, au lendemain de l’arraisonnement par l’aviation française de l’avion qui transportait, de Rabat à Tunis, les chefs du Front de libération nationale (FLN). En détournant l’appareil où avaient pris place les Algériens Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, la France a commis, selon certains historiens français, un gros impair : priver la révolte de chefs politiques et la laisser entre les mains des militaires, plus radicaux. Mais, il y a un autre impair que la France a commis, et c’est de n’avoir pas compris qu’en arraisonnant cet avion qui volait sous les couleurs du Maroc nouvellement indépendant, elle avait humilié, et le peuple, et les dirigeants marocains dont les Algériens étaient les hôtes. Frappé de stupeur, le sultan qui se trouvait à Tunis avec une partie de son gouvernement, trouve cet acte de véritable piraterie non pas cavalier, mais franchement scandaleux, et rappelle son ambassadeur de Paris. Le peuple marocain, quant à lui, n’a pas encore dit son mot.
Par Adnan Sebti
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Bref, ces massacres de Français c’est la faute des Français… Faut le faire…
yes ,Iwas born in MEKNES, I was10 years old ,but I do remembe this event.
Bonjour Moreira
c’est Marhuenda qui t’ecris, on etait du meme quartier de la boucle a Meknes
Bon jour Marhuenda are you living at MEKNES
Jai entendu parler de ces émeutes,car mes parents étaient terrorisés, je suis né deux mois après dans cette même ville. Comme c’est un tabou de dire que des « locaux » se sont comportés avec horreur et sauvagerie ( même si ils avaient le droit de manifester leur indépendance), je ne polémiquerai pas avec ceux maintenant qui prétendent être victimes de stigmatisation en France…