Le terme «terrorisme», difficile à manier en toute objectivité, recouvre des acceptions très différentes. au Maroc comme ailleurs, l’Etat n’a pas toujours été irréprochable dans sa gestion de la violence politique.
Malgré de nombreuses tentatives, il n’y a jamais eu de consensus sur une définition acceptée par tous du concept de «terrorisme». Ce terme est souvent utilisé dans son acception la plus péjorative par les forces dominantes du moment pour dénoncer la violence des faibles et des dominés. C’est le cas dans les conflits asymétriques, autrement dit les conflits où une force militaire légale, supérieure et en général étatique, est confrontée à une guérilla menée par un groupe idéologique ou ethnique dissident. Celui-ci, en général, conteste le système défendu par ladite force légale et le rejette comme illégitime, liberticide voire colonial. De nombreux auteurs et chercheurs, spécialisés dans les conflits et leur résolution, dénoncent le caractère subjectif et tendancieux du terme «terrorisme». Laurent Bonelli, par exemple, défend qu’il vaut mieux utiliser le concept idéologiquement plus neutre de «violence politique». Selon lui, cette expression «permet d’éviter les impasses auxquelles conduit immanquablement l’usage [du] terme [terrorisme], politiquement et moralement connoté. En effet, «terrorisme» ne décrit pas une réalité objective, qui s’imposerait à tous».
Par Maâti Monjib
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Mohammed Nouri
Biographie
Nouri Mohammed marocain 77 ans retraité des P.T.T marié père de enfants adresse Hay laayoune no 24 rue 63 Casablanca 20500 Maroc
Les bourreaux des jours ambigus en 56
Les bourreaux des jours ambigus en 56
ISBN : 9782332597144
Prix livre papier : 17,50 €
Prix livre numérique : 10,50 €
Collection : Classique
Thème : Témoignage
Nombre de page : 136
Créée le dimanche 07-02-1954 par Zikila, l’organisation « Les Fils de Mohamed cinq » était composée de 13 membres pour combattre le colonialisme qui avait occupé notre pays et qui avait exilé notre père spirituel le sultan Mohamed ben Youssef. Ce journal était resté dans un tiroir pendant 54 ans en confidentialité pour des raisons forcées .En 2007, il était recopié en un livre de 142 pages et 32 chapitres, témoignant des évènements choc des années 1947-52-53-54-55 et les boucheries des jours ambigus en 56 dont les victimes étaient les chefs et les membres des deux organisations libératrices du royaume du Maroc.