Le 23 octobre 1086, le pouvoir Almoravide étale aux yeux du monde sa puissance militaire en écrasant les armées chrétiennes lors de la bataille de Zellaqa. Récit d’un épisode entré dans la légende.
«Les musulmans, après la bataille, entassèrent les têtes des ennemis tués en morceaux, du haut desquels ils firent l’appel à la prière ». De nombreuses chroniques andalouses (chrétiennes et musulmanes) corroborent ce fait de guerre. Un indice que la victoire des musulmans dans la plaine de Zellaqa en 1086 fut donc totale. Les troupes musulmanes, sous l’égide de Youssef Ibn Tachfine, écraseront celles d’Alphonse VI dont les forces mettront plusieurs dizaines d’années à s’en remettre. Un dénouement qui survient pourtant après moult tractations, hésitations, provocations et trahisons. Car l’implication du pouvoir « marocain » dans les affaires opaques d’Al Andalous fut tout sauf une suite logique d’événements.
Par Sami Lakmahri
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