Pendant une soirée, Fès a été à l’honneur dans la capitale britannique. L’occasion de célébrer la riche histoire partagée par deux des plus anciennes villes du monde.
Organisée au sein du célèbre musée londonien de Leighton House, une soirée exceptionnelle à mis Fès en lumière. En effet, le 16 janvier dernier a été l’occasion pour le gratin londonien et la diplomatie marocaine d’évoquer avec nostalgie la grandeur de l’Histoire. Une histoire diplomatique commune vieille, en cette année 2013, de 800 ans de relations bilatérales. C’est pourquoi l’ambassade du Maroc à Londres a organisé cette rencontre fortement axée sur le dialogue des civilisations. Dans ce registre, nul besoin d’évoquer les innombrables conflits passés et présents. L’important était de véhiculer les traditionnelles valeurs d’ouverture, de tolérance et d’éclat civilisationnel des deux cités. Les intervenants marocains et britanniques se sont donc succédé à la tribune pour rappeler également le rôle stratégique qu’a joué jadis la ville de Fès dans le regard que portait l’Occident sur le Maroc, et sur le monde musulman d’une façon plus large. Selon eux, la ville impériale est bien la preuve qu’une cohabitation des religions et des civilisations était possible en terre d’islam. La soirée s’est conclue par une émouvante représentation de l’orchestre de Fès de la musique andalouse, conduit par Mohamed Briouel, l’un des plus fidèles gardiens du patrimoine artistique marocain.