Connu de tous les habitants de la capitale et au-delà, le Balima est plus qu’un hôtel. Fréquenté par des personnages qui ont fait l’histoire, la bâtisse demeure aujourd’hui un témoin de pierre d’une valeur inestimable. En attendant la rénovation en cours, retour sur les histoires du Balima.
L’esplanade du café Balima, en face de l’hôtel éponyme, est anormalement calme. Depuis que le célèbre établissement est en rénovation, chaises, tables, clients et brouhaha font défaut. Seule une petite garnison des Forces auxiliaires végète dans son véhicule garé à proximité, attendant d’éventuels manifestants. La terrasse du café est, elle, désespérément vide. C’est pourtant l’un des lieux les plus animés du centre-ville de Rabat. Idéalement placé au milieu de l’avenue Mohammed V, en face du parlement et à quelques dizaines de mètres de la gare ferroviaire, le Balima est devenu avec le temps une référence urbaine incontournable. Les habitués ou les gens de passage se donnent régulièrement rendez-vous dans ce lieu mythique. Mais l’hôtel et le café ne sont pas seulement un point de rassemblement. Ils racontent une histoire, riche en personnages et en anecdotes uniques. Ouvert en 1932, le Balima est l’aboutissement d’une association tripartite entamée dans la sinistrose économique de 1929.
Par Sami Lakmahri
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