Intellectuel, penseur et titulaire d’une longue carrière dans l’enseignement, Mohamed Chafik, 91 ans, est surtout connu comme le chantre de l’amazighité moderne au Maroc. Dans cet entretien exclusif pour Zamane, il revient sur son parcours et son combat, toujours abordés avec autant de passion.
Dans quel contexte Mohamed Chafik a-t-il vu le jour ?
Je suis né le 17 septembre 1926, c’est grâce à une voisine française de ma famille que je connais cette date exacte. C’était à Bir Tamtam, en pleine campagne, dans la tribu des Aït Sben, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Fès, sur la route de Taza. C’est la seule tribu amazighophone de l’Atlas qui se situe sur la rive droite du fleuve Sebou. J’ai eu d’abord la chance de passer par l’école primaire publique dans mon village. Cette chance, je la dois à mon oncle malgré les larmes de ma mère et de ma grand-mère, persuadées que l’enseignement allait faire de moi un « nasrani ». Plus tard, j’ai intégré le collège berbère d’Azrou où l’on m’appelait Mohand ou Benali, plutôt que Chafik, qui est mon nom d’état civil. Après quoi, j’ai dû forcer la main à l’administration pour que je sois transféré au lycée Moulay Youssef de Rabat. Il a fallu l’autorisation du chef de la région de Fès.
Le collège d’Azrou était réservé aux Amazighs…
Oui, et il avait un fonctionnement très particulier. Comme vous le savez peut-être, toutes les régions amazighes du Maroc sont restées zone militaire durant tout le Protectorat. À Azrou, j’ai passé quatre heures en prison pour ne pas avoir salué militairement le commandant-chef du cercle. Ce traitement particulier est dû au fait que les Berbères ont fait la guerre aux Français durant 30 ans, sur 44 ans de Protectorat. À l’époque de Lyautey, il n’existait pas de nationalisme marocain, tout simplement parce que le Maréchal avait privilégié la classe sociale de ceux qui, justement, deviendront plus tard les nationalistes.
Propos recueillis par Sami Lakmahri
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Jugements et extrapolations à l’emporte-piece. Article au contenu complètement étranger au titre. M. Chafik comme le journaliste devraient arrêter de fumer la moquette. Très mauvais pour un minimum de discernement.
لفظ غير علمي ومشحزن أيديولوجيا ويعكس موقفا نيوكولونيانيا
بطل من ابطال ايمازيغن الاحرار المرتبطين بأصلهم وثقافتهم وكينونتهم
ABSOLUMENT D’ACCORD AVEC CE GRAND MONSIEUR, LES ARABES VIVENT AVEC LE PASSÉ <>, MAIS MAINTENANT LA DONNE A CHANGER , BIENTÔT UNE VOITURE VOLANTE DE CE GRAND CHERCHEUR FRANCAIS MR ZAPATTA , LA SCIENCE A PROGRESSÉ , PAR CONTRE NOS ARABES EN RÉGRESSER , EN SE BASANT SUR L’ISLAM RADICALISTE QUI LES A ABRUTIS , VOILÀ LE PROBLÈME DES ARABES LA STAGNATION . EFFECTIVEMENT LA LANGUE ARABE A PERDU SES REPAIRES ET SES RICHESSES .
Ait sadden ou bni sadden découle du terme éclaireur.
Des gens de grands calibre
De Chafik en fait partie
Hautes considérations