De nombreuses cités antiques ont été détruites ou abandonnées pour des raisons diverses, notamment le long de l’axe Atlantique – Oum Errabiâ.
Si on dessine une carte, en se limitant à la région de Doukkala, à partir du récit de Léon l’Africain (Description de l’Afrique) et après lui Marmol (L’Afrique), et on essaye de chercher à situer les villes dont ils parlent, on ne trouvera que cinq : Azemmour, Mazagan, Tit (l’actuel Moulay Abdellah), Boulaouane et Safi. Mais seules Azemmour, Mazagan, Boulaouane et Safi gardent encore quelques traces de leur fondation d’origine. Tit a complètement disparu et fut remplacée par des habitations de fortune ou au mieux des constructions actuelles, qui semblent encore plus éphémères que les huttes en paille.
Léon l’Africain avait connu ces cités et y a même séjourné. Après lui, Marmol, qui a suivi le parcours d’Ibn al-Wazzan, avait mentionné ces cités en signalant déjà la disparition de quelques-unes et l’abandon d’autres par les populations. Que s’est-il passé pourquoi ces cités ont-elles disparu ?
Avaient-elles été englouties, réduites à néant par l’éruption d’un volcan ? Ou s’agit-il, comme il a déjà été dit, d’une œuvre humaine malheureuse ?
Par Moulim El Aroussi
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