Le Maroc est connu dans le monde entier pour ses cités impériales, historiques, qui ont gardé un doux parfum du passé. Fès, Marrakech, Rabat, Meknès… Pourtant, avant ces villes, le Maroc a enfanté d’autres cités mythiques, d’autres capitales, fameuses en leur temps, aujourd’hui complètement disparues, littéralement oubliées. Dès l’Antiquité, du temps des royaumes berbères, jusqu’à la fin du Moyen Âge, en passant les séquences Phéniciennes, Romaines ou Arabes, du temps de la Maurétanie tingitane jusqu’à l’ère alaouite, c’est un autre Maroc peu connu, et surtout peu exploré, que l’on vous invite à (re)découvre via ce voyage passionnant à travers ces nombreuses et fascinantes villes disparues. Au nord, au sud, le long du littoral atlantique ou de la façade méditerranéenne, dans les plaines ou les hautes montagnes, une autre carte et surtout une autre histoire se dessinent pour raconter ce pays très ancien qu’est le Maroc.
Le mythe des cités perdues ou disparues n’a jamais cessé de fasciner. À commencer par la désormais célèbre Atlantide, d’autres cités fabuleuses, radieuses et lumineuses, habitent l’imaginaire de l’humanité et excitent l’envie et la curiosité des aventuriers, des scientifiques, des littéraires et des chercheurs.
Faut-il oublier le déluge qui balaya, dit-on, toute vie sur terre et avec elle tout ce que l’homme a pu construire ? L’humanité avait, apparemment, atteint un niveau élevé de civilisation, de connaissance et de raffinement, ce qui l’a fait douter de la puissance divine selon les récits de plusieurs peuples. Mais le mythe de l’Atlantide a battu tous les records au niveau de la curiosité et de l’intérêt que lui portent les chercheurs. Il renait à chaque fois et se trouve une place dans la littérature, le cinéma, la géographie et l’histoire. Le célèbre roman de Pierre Benoît, «L’Atlantide», continue à plaire et l’intérêt qu’il suscite ne peut s’expliquer que par cette envie de l’humanité de vouloir regarder son passé toujours comme splendeur perdue.
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