Dans de nombreuses civilisations et à des époques différentes, des communautés religieuses et des peuples ont pratiqué le jeûne. Celui-ci peut être partiel ou total, peut durer une journée ou quarante jours.
Hippocrate, le plus célèbre médecin de l’histoire, qui a vécu entre le Vème et le IVème siècles avant l’ère chrétienne, défendait que l’observance du jeûne pouvait être un remède plus bénéfique que le traitement médicamenteux. Le savant grec conseillait, il y a vingt-cinq siècles, «d’être tempéré en tout, respirer de l’air sain, faire quotidiennement […] des exercices physiques et soigner ses petits maux et douleurs par le jeûne plutôt que par les médicaments».
Aussi, les guérisseurs du temple Asclépios recommandaient au patient dont la maladie semble incurable de s’isoler, sur un rocher ou une colline inhabitée, pendant un mois environ. Il ne devait avoir à portée de main que de l’eau et de ne consommer rien d’autre.
Mais le jeûne n’était pas pratiqué que pour des raisons de santé, loin de là. Il faisait partie de certaines pratiques d’initiation. Comme celles liées à la déesse de la fertilité Déméter : les mystes (jeunes initiés aux Petits mystères) déjà purifiés par immersion dans les eaux de la rivière Ilissos, débutent leur initiation aux Grands mystères (qui dure une semaine ou un peu plus) par une procession qui les mène d’Athènes jusqu’au sanctuaire de Déméter.
Par Maâti Monjib
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