Malgré une première expérience de représentation politique entre 1984 et 1993, les MRE attendent encore de récupérer un droit pourtant légitime et inscrit dans la Constitution de 2011. Retour sur l’histoire d’un véritable casse-tête.
Au cours des élections législatives de 2016, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) n’ont pas été invités à s’exprimer lors du scrutin. Ils représentent pourtant une manne électorale considérable: sur environ 7 millions de MRE, 2,4 millions d’entre eux sont des électeurs potentiels. Surtout, la Constitution de 2011 garantit ce droit universellement reconnu. Notamment l’article 17, «les Marocains résidant à l’étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d’être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales», et l’article 18, «les pouvoirs publics œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l’étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi».
Par Younes Mesoudi
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