En décembre 2010, je tombe dans les étals d’un kiosque à Marrakech sur une revue au titre accrocheur, Zamane, qui renvoie à l’Histoire…
J’occupais à l’époque le poste d’historiographe et je ne pus contenir ma curiosité. J’ai feuilleté le numéro et j’étais tombé sous le charme. J’ai sorti ma plume et griffonné, comme au bon vieux temps, un papier d’encouragement au directeur de la publication, Youssef Chmirou, qui présidait aux destinées de ce nouveau-né, lui souhaitant patience et longue vie dans son aventure.
J’étais devenu un lecteur affidé de cette revue qui allait faire descendre l’histoire de son piédestal, ou plus exactement allait contribuer à le démocratiser. La mémoire était comme l’éther, partout et nulle part, et il fallait la fixer. Il y avait certes le travail des académiciens, nécessaire, mais souvent inaccessible et ésotérique, et il y avait encore la version officielle non moins nécessaire, avec des fleurons qui font un travail titanesque, mais qui pâtit du vice rédhibitoire de son académisme.
Par Hassan Aourid
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