Le royaume chérifien a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des Etats-Unis. Entre Histoire et anecdotes, retour sur une relation séculaire.
Le premier lien connu entre le Maroc et l’Amérique, et qui s’appuie sur une documentation sérieuse, serait le voyage, à son corps défendant, de Mostafa Zemmouri, alias Estebanico, en Floride durant les années 1630. Le jeune doukkali, natif d’Azzemour, fut acheté comme esclave par un riche homme d’origine ibérique. Celui-ci le fait participer à une expédition à travers l’Atlantique pour conquérir la Floride. Mais l’échec de l’opération oblige le jeune Marocain à se prendre en charge et à commencer un long périple qui l’amène vers le Texas ou il réside jusqu’à sa mort en 1539.
Un traité d’amitié dès 1787
Le début des contacts en vue d’établir des relations diplomatiques en bonne et due forme entre la République américaine qui vient de voir le jour et le Sultanat chérifien qui trouve à sa tête à l’époque Mohammed III, est provoqué par un incident de course provoqué par des pirates marocains. The Betsey, un navire à voiles états-unien, est arraisonné par ceux-ci au large des côtes atlantiques du Maroc en 1784, alors qu’il mettait le cap sur les îles Canaries. Le sultan avait accordé dès la proclamation de l’indépendance des Etats-Unis le droit d’entrer dans les ports et de s’y ravitailler aux bateaux battant pavillon étoilé. Aucun diplomate américain n’était accrédité auprès du Makhzen marocain à la différence de la France, de la Hollande et même du petit rocher de Gibraltar qui reçoivent des représentations officielles des USA alors que la République américaine est encore dans les langes. Or le privilège accordé par l’empire chérifien à la flotte américaine équivalait à une reconnaissance de la souveraineté internationale des Etats-Unis. Une première pour l’ensemble du continent africain et du monde arabo-musulman. Benjamin Frankin était le premier responsable américain de haut niveau – il était à l’époque commissioner américain à Paris – à être informé sur la volonté de Mohammed III d’établir des relations d’amitié avec les Etats-Unis. L’affaire du Betsey, qui n’est pas un cas isolé, aurait encouragé le gouvernement américain à enfin envoyer un représentant officiel en visite au Maroc, en la personne de Thomas Barclay, Consul général américain à Paris.
Par Maâti Monjib
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İl etait et continu d etre la relation diplomatique marocco-americaine forgee par les hommes de bonne volonte basee sur les principes d amitie et soutien reciproques sera et restera le perpetuel ancien premier accord entre deux nations eprises de justice et bonne entente .QUEL EXEMPLE CİVİLİSATİONNEL ENTRE MAROCAİNS ET AMERİCAİNS pour le monde entier , signe par un descendant des sOuverains alaouites .
Rabat MAROC le 23 janvier 2014.
L’amitié pour qu’elle ne s’effrite pas au fil des ans, doit etre réciproquement entretenue par des actes dépourvus de tout intérêt mesquin……Or en politique est-ce possible? N’a-t-on pas vu l’intérêt national prendre le dessus?
les USA a fait quoi .quand la france a pris le Maroc ? en otage et mettre la famille royal a madagaskar ? merci
il a fait quoi l americ quand la france a pris en otage le maroc ?