55 ans après le séisme ravageur d’Agadir, un hommage a été rendu aux victimes décédées sous les décombres. La cérémonie en leur mémoire s’est tenue le 2 mars dernier, au cimetière musulman d’Ihchache. Au-delà des frontières des idées, les trois religions monothéistes n’ont fait qu’une, puisqu’un rabbin, un imam et un prêtre ont assuré cette commémoration. Les victimes qui ont perdu la vie dans la nuit du 29 février 1960 sont en effet de différentes confessions. Parmi eux figurent des Marocains, mais aussi des ressortissants établis dans le pays, surtout des familles d’entrepreneurs français. L’évènement met ainsi l’accent sur la dimension humaine de la catastrophe, au-dessus de toute différenciation. L’hommage s’est tenu à l’initiative des associations « Ighil pour les habitants autochtones d’Agadir » et « Izoran n’Agadir », deux ONG de la région du Sud dont le champ d’action est d’éviter que la mémoire d’Agadir ne tombe dans l’oubli.
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