Comment le grand leader de l’Istiqlal fit sienne la cause du Sahara, avec la conviction et les talents de tribun qu’on lui connaît.
J’ai rencontré Si Allal en 1962, quand je préparais mes recherches de doctorat sur le Maroc avec l’université de Princeton, aux états-Unis. Je bénéficiais d’une bourse de deux années et demie, de la Fondation Ford, pour préparer ma thèse de doctorat sur «les conflits et le changement au Maroc du XIXème siècle».
Initialement, je devais comparer les politiques du XIXème siècle avec celles du XXème, mais j’ai fini par décliner la deuxième partie, car je disposais de suffisamment de données pour rédiger une thèse cohérente sur la base de ce que j’avais. Dans le cadre de mes recherches, j’avais pris contact avec les leaders marocains pour des interviews sur l’histoire et la politique du pays. Douglas Ashford, qui a écrit l’un des premiers écrits en anglais sur la politique au Maroc, m’avait donné le téléphone de la maison de Si Allal. Quand je l’ai appelé chez lui, je lui ai fait part de mon projet de thèse doctorale et que j’envisageais d’enseigner l’histoire de l’Afrique du Nord dans un des grands centres de recherche sur les études maghrébines ou africaines.
Par Stuart Schaar
Traduit de l’anglais par Hassan Aourid
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