Entre épidémies de choléra ou de peste, les sécheresses ou les famines, l’histoire du Maroc s’est toujours écrite dans la douleur. Eclairage.
Depuis une quarantaine d’années, dans le cas du Maroc, les catastrophes naturelles sont devenues un objet d’histoire à part entière. En retrouvant le passé des famines, des épidémies, et autres tremblements de terre, l’historien décrit le passé d’un quotidien dominé par la précarité. S’agissant surtout du Maroc d’avant l’époque coloniale, les calamités formaient un véritable système. Elles constituent aussi un facteur explicatif de différents niveaux de l’évolution historique. La famine est souvent générée par la sécheresse, mais aussi par les invasions de sauterelles ou de rats. Les grandes famines sont souvent associées à des épidémies. Grâce à une relative abondance de sources documentaires, marocaines et étrangères, nous connaissons avec une certaine précision la succession des crises démographiques entre le XVIe et la fin du XIXe siècle. Une étude fondatrice sur cette période a été menée par Bernard Rosenberger et Hamid Triki.
Par Abdelahad Sebti
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