En matière d’économie, oser une comparaison avec la crise de 1929 n’est jamais bon signe. Et lorsque c’est Kristalina Georgieva, directrice du FMI, qui le fait, il y a de quoi s’inquiéter. Le Fonds Monétaire International a communiqué hier 9 avril ses sombres prédictions. Sa directrice prévient d’abord que la croissance mondiale va devenir «fortement négative» en 2020, et que les pays les plus exposés sont ceux «à faibles revenus ou émergents en Afrique». En évoquant l’histoire et la célèbre crise de 1929, Kristalina Georgieva précise que la crise actuelle entrainera «les pires conséquences économiques depuis la Grande Dépression». La comparaison historique concerne également l’impact planétaire de la secousse qui n’avait, à l’époque, épargné aucune économie. Pour la suite des évènements, la directrice du FMI prévoit une «reprise partielle en 2021 à condition que la pandémie s’estompe au second semestre de cette année et que les mesures de confinement puissent être levées». Si ce n’est pas le cas, Georgieva prévient que l’année 2021 risque d’être pire encore. Enfin, la patronne du FMI a tenté de rassurer un peu en confirmant que la priorité était de «poursuivre les mesures de confinement essentielles et de soutenir les systèmes de santé», tout en rappelant que le FMI disposait «de mille milliards de dollars de capacités de prêt». Le FMI devrait publier des chiffres prévisionnels plus précis dès mardi prochain.
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