À Jérusalem, il existe un endroit appelé le « quartier des Marocains ». Son histoire prend racine au temps des Croisades, au moment où se nouait une alliance inattendue entre les Almohades et les Ayyoubides. Récit.
Depuis la décision américaine de déclarer Jérusalem comme capitale d’Israël, le roi Mohammed VI, président du comité Al Qods dédié à la sauvegarde de la ville d’Al Qods Al Sharif (nom arabe de Jérusalem) et de son héritage religieux et culturel, est rapidement monté au créneau. Entretien téléphonique avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, échange de courriers diplomatiques avec le président américain, Donald Trump, condamnation publique de la décision américaine et appel au maintien du statu quo de Jérusalem. En vain. Puis visite officielle du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en Palestine au cours du mois de mars dernier, qui, dans la foulée, a convoqué la chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Rabat, Stephanie Miley… Bref, autant de signes, du moins en apparence, qui témoignent de l’engagement du Maroc pour la cause palestinienne et son refus de capituler devant une décision pourtant déjà actée dans les faits. En effet, en plus des Etats-Unis, six pays discutent déjà avec le gouvernement israélien du transfert de leurs ambassades à Jérusalem. Tout ceci nous ramène quelques décennies en arrière, lorsque Hassan II était lui-même président du Comité Al Qods. Sa relation avec les Palestiniens n’a pas toujours été un long fleuve tranquille ; loin de là. Tandis que son intérêt pour Jérusalem et le conflit israélo-palestinien ont varié selon les aléas de la géopolitique.
Par Nina Kozlowski
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