Médecin avant tout, professeur universitaire et, surtout, militant de la cause nationaliste, il profite de sa situation de diplomate pour défendre les intérêts du Maroc. Son action, pourtant efficace, ne passera pas à la postérité.
L’histoire du docteur Mehdi Benaboud aurait dû commencer en 1919, année de sa naissance à Salé, puis se poursuivre à travers ses pérégrinations au Maroc, en France puis aux Etats-Unis. Elle commence en fait en 1960. Pourquoi cette date et pas une autre ? Parce que le dossier de Mehdi Benaboud (orthographié Ben Aboud), dans le carton des archives du ministère français des Affaires étrangères, se termine par une sollicitation, une lettre du ministre français des Affaires étrangères adressée à son ambassadeur à Rabat. Informé par sa représentation diplomatique à La Havane, à Cuba, qu’un certain Mehdi Benaboud, ambassadeur du Maroc à Washington, venait d’être accrédité auprès de celui qui n’est pas encore le «Líder Máximo», Paris voulait connaître «le rôle joué à Washington depuis 1956» par l’intéressé, ainsi que «son appartenance politique actuelle et sa position à l’égard du Palais».
Par Adnan Sebti
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