Le zellige a toujours été considéré comme un matériau de prédilection pour la décoration architecturale des habitations et les équipements publics au sein des anciennes médinas. Il était fréquemment utilisé pour garnir les sols, les lambris des murs et les fontaines au sein de la plupart des bâtisses traditionnelles.
Àpartir de la première moitié du siècle dernier, les architectes en faisaient appel pour des parements intérieurs et extérieurs de certains immeubles modernes et les villas bâtis aux villes nouvelles. En admettant qu’il s’agit d’un bien à la fois matériel et immatériel du patrimoine national, les Marocains ne se posaient presque jamais la question sur l’origine lointaine du zellige, qu’ils utilisent jusqu’à nos jours et conservent précieusement dans leurs monuments et musées. Néanmoins, dans le cadre du débat lancé au cours des dernières années autour de ce sujet, mais aussi à titre d’information, il serait toujours important et souhaitable de débattre de la question de l’origine marocaine du zellige à travers des données et informations fiables et des témoins tangibles, que l’on peut voir de près à travers les restes archéologiques de ce matériau et les ateliers de sa production encore en place.
Par Mouhcine El Idrissi El Omari
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