Et ce qui devait arriver arriva. En 1912, le sultan, qui a signé le traité du Protectorat, abdique définitivement et quitte le Maroc…
Le Maroc vit pendant les premières années du XXème siècle une de ses crises les plus graves. Les puissances coloniales se chamaillent pour savoir qui aura le gros morceau. L’Empire chérifien est secoué par des révoltes populaires et tribales qui provoquent une grande insécurité. C’est dans ces conditions que Abdelhafid, khalifa du sultan à Marrakech, se proclame souverain à la place du souverain. Il finit par renverser son frère, le sultan Moulay Abdelaziz, perçu comme « vendu » à l’étranger. Abdelhafid prend donc le pouvoir en 1908. Mais, se rendant compte qu’il ne peut que régner sans gouverner, il finit par abdiquer…
Un patriote devenu collabo ?
À la différence de son frère et prédécesseur, Abdelhafid (1908-1912) fait moins confiance aux Européens qui lorgnent en direction de « l’Empire fortuné ». Lors de la préparation de sa rébellion contre le sultan Abdelaziz, il fait usage d’un discours nationaliste à la manière de certains uléma de l’époque. Lui-même est un alem. Il aime les joutes et les spéculations religieuses et intellectuelles.
Par Maâti Monjib
Lire la suite de l’article dans Zamane N°104 (Juillet 2019)
Le traité de 1912 etait une simple formalité. Loccusation militaire du maroc etait deja eb marche et ce depuis belle lurette. Si on doit écrire faisons le bien ou abstenons nous
a cette époque le Maroc, fleuron et Etat indépendant qui traitait d’égal à égal avec les puissance d’alors, et bien le Maroc était très en déclin , il n’a pas su se moderniser comme le fit intelligemment le Japon,, préférant le système du makhzen, il tomba comme un fruit pourri.