Rachel Muyal incarnait Tanger dans son aspect cosmopolite, insouciant et festif. C’est une grande dame, une grande Marocaine, une citoyenne du monde, qui nous a quittés.
Elle était incontournable pour les amoureux de la ville phare, Tanger, celle qui fait la jonction entre l’Afrique et l’Europe, la tradition et la modernité, le farniente et l’aventure. Rachel Muyal était chez elle partout dans cette ville mythique, chez les Tangérois de souche, les grandes familles, les notables, les intellectuels, les corps étrangers, la communauté juive, les petites gens. Avant qu’elle ne tire sa révérence, en ce mois de janvier 2020, elle était, quelques jours auparavant, à l’oraison funèbre de l’écrivain tangérois Lotfi Aklay.
Quelques semaines avant, elle était encore à l’«American Delegation» pour une conférence sur le radicalisme. Elle a tenu à inviter les convives au Palais Moulay Hafid, pour parler de ce qu’elle aime le plus, Tanger, avec son amie de toujours Elena Prentice. Y était présent l’auteur de ces lignes…
Par Hassan Aourid
Lire la suite de l’article dans Zamane N°112 (Mars 2020)