L’Organisation onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture a intégré le henné et les rituels qui l’accompagnent à son patrimoine immatériel. Pas moins de 16 pays arabes, parmi lesquels le Qatar, l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Égypte, la Tunisie, mais aussi le Maroc ont appuyé cette candidature. Cette plante dont les feuilles sont séchées, broyées, puis transformées en une pâte, est employée pour tatouer notamment les avant-bras et les pieds de femmes participant à un mariage, mais aussi à teindre les cheveux ou encore porter chance aux bébés, explique l’Unesco. «Le henné symbolise le cycle de vie d’un individu, de la naissance à la mort, et il est présent lors des grandes étapes de la vie de celui-ci», poursuit le texte défendant son inscription au patrimoine immatériel. Son utilisation, souvent accompagnée de manifestations orales, est liée à des règles et des traditions sociales vieilles de plusieurs siècles.
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