L’affaire « Omar Raddad » -un jardinier accusé d’avoir assassiné sa patronne, Ghislaine Marchal, en 1991- est à nouveau relancée. Des empreintes génétiques retrouvées sur trois scellés (deux portes et un chevron) ont été examinées une nouvelle fois. Résultat ? L’ADN ne correspond pas à celui du principal accusé, Omar Raddad, condamné à dix-huit ans de réclusions criminelles, mais qui a bénéficié de la libération conditionnelle après 4 ans d’incarcération, en 1998. Le hic, c’est que ces empreintes ne correspondent pas non plus à celles des suspects désignés par Sylvie Noachivitch, l’avocate d’Omar Raddad. Néanmoins, le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre a précisé que la comparaison de ces traces, n’a pas encore été faite avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Cette démarche va permettre de déterminer s’il existe une éventuelle correspondance avec une personne répertoriée dans ce fichier. Il précise aussi que ces traces n’ont pas encore non plus été comparées avec les ADN d’autres personnes de l’entourage de la victime pour lesquelles l’avocate d’Omar Raddad, avait ultérieurement demandé un recoupement. Pour l’instant donc, Omar Raddad, gracié il y a douze ans, attend toujours d’être totalement innocenté.
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