Au tout début du XXème siècle, la France, puissance coloniale déjà bien installée en Algérie, se penche sur le cas des frontières du sud-est marocain. Paris prend acte des liens d’allégeance qui régissent plusieurs oasis situées dans le Tidikelt, le Gourara et le Touat, qu’elles s’est accaparés à la toute fin du XIXème siècle. Le cas de la région de Figuig est également évoqué lors d’un protocole, signé à Paris le 20 juillet 1901 par leurs ministres des affaires étrangères respectifs, M. Delcassé et Sidi Abdelkarim Benslimane. Cet acte diplomatique officiel confirme l’appartenance marocaine de Figuig tout en établissant une nouvelle frontière qui, selon le texte, «va de l’extrémité du territoire de Figuig à Sidi-Eddoher, traverse l’oued El-Kheroua et atteint, par le lieu connu sous le nom d’El-Morra, le confluent de l’oued Talzaza et de l’oued Guir». La rencontre prévoit également la création d’une commission commune entre la France et le Maroc, chargée de dessiner le reste du tracé frontalier.
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